L’âgisme, comme le racisme et le sexisme, découle de l’idée que tous les membres d’un groupe sont identiques.
Lorsque l’on évoque le terme « seniors », il est facile d’imaginer une population similaire en tous points, composée de personnes âgées partageant des caractéristiques et des besoins équivalents. Mais depuis quand c’est acceptable ? Les seniors ne forment pas un groupe homogène, quand on parle d’eux – on parle en réalité de 3 générations : les 50/64 ans, “jeunes” séniors, les 65/75 ans, retraités actifs et enfin les plus de 75 ans, les aînés.
Considérer chacun et chacune avec ses singularités est un premier pas vers l’inclusivité.
L’âge chronologique n’est pas un indicateur suffisant pour définir la réalité des seniors. Une personne de 65 ans, récemment retraitée, en bonne santé et active, n’aura pas les mêmes besoins qu’un octogénaire en perte d’autonomie. La tranche d’âge des 60-75 ans, souvent encore engagée socialement et professionnellement, diffère grandement de celle des plus de 80 ans, où les préoccupations se tournent davantage vers la santé et la qualité de vie.
Les seniors diffèrent non seulement par leur âge, mais aussi par leur niveau de santé, leur situation économique, et leur environnement social. Si certains jouissent d’une retraite confortable, d’autres doivent composer avec des pensions modestes et une gestion financière serrée. Ainsi, 1 sénior sur 6 était déclaré en situation de précarité en 2021, c’est-à-dire sans emploi ni retraite, et ce taux n’a fait qu’évoluer depuis. Les inégalités économiques qui existent tout au long de la vie se prolongent à la vieillesse, accentuant les écarts de qualité de vie au sein même de la population âgée.
L’intersectionnalité est un concept reconnaissant que les individus sont affectés par une variété de facteurs tels que le genre, l’origine ethnique, la classe sociale… qui influencent leur expérience du vieillissement. L’association SAGE aux États-Unis lutte contre l’invisibilisation des seniors LGBTQ+, qui subissent des discriminations au-delà de l’âge. Une vie vécue sous les violences homophobes, se terminant par les violences âgistes, mérite d’être considérée avec attention. De l’importance de visibiliser pour mieux traiter, l’association se fait porte parole d’une population plus esseulée, plus discriminée et plus délaissée que la majorité des séniors.
Dire « les vieux » c’est fini. Nos expressions portent le poids de nos biais cognitifs.
Alors, on pèse ses mots.
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Les +65 ans sont plus nombreux en Europe que les -15 ans, et ça ne fait que croître : 1 personne sur 3 en 2050 sera un senior. Sommes-nous prêts à ce changement culturel ?
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